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Mal de dos

Les Tripodes en Ostéopathie, par votre cabinet d'ostéopathe Paris

By 4 décembre 2015No Comments

Les tripodes

I) Introduction :
On les appelle aussi dysfonctions compliquées ou traumatiques ou translation.
C’est une dysfonction de cyphose donc de …

Les tripodes

 

 

 

I) Introduction :

On les appelle aussi dysfonctions compliquées ou traumatiques ou translation.

C’est une dysfonction de cyphose donc de dorsales à cause de l’orientation des facettes. On en voit plus entre D1 et D5. On en trouve peu entre D9 et D12.

Elles ont plusieurs origines. Elles peuvent être traumatiques ce qui représente l’origine la plus courante et la plus simple. Mais elles peuvent arriver dans le temps et découler soit d’une dysfonction de 1° loi, soit d’une dysfonction de 2° loi. Des problèmes viscéro-pariétaux ou posturaux peuvent entraîner une tripodes.

Elles ont lieu dans un plan horizontal qui est le plan d’adaptation ultime après c’est le trouble structurel (rupture).

 

 

II) A partir d’une 1° loi :

Sur une NSR dans le temps, il peut y avoir un engagement articulaire au niveau de l’apex ce qui peut donner une dysfonction de rotation ou de translation. La translation va être du côté de la convexité. Donc dans une NSR gauche, la translation sera à gauche. C’est une dysfonction traumatique donc tout peut être invisageable comme une NSR et une translation différentes.

 

III) A partir d’une 2° loi :

1) A partir d’une FRS :

Lors d’une FRS gauche, on a une divergence droite et une impaction du corps vertébral sur le sous-jacent. Si on a une dysfonction surajoutée, on va avoir un engagement de la facette gauche. Il faut une translation droite pour avoir cet engagement. On parle de translation convexe. Cette dysfonction reste logique.

 

2) A partir d’une ERS :

Lors d’une ERS gauche, on a une 1° phase d’engagement articulaire gauche. Le corps est désengagé et la facette droite représente un point de ralentissement. C’est une translation gauche qui va engager le corps et la facette droite. On parle de translation concave.

 

IV) Tests :

1) Principes :

On n’a pas de flexion/extension, de rotation et d’inclinaison.

Comme il n’y a ni de flexion, ni d’extension, on n’a pas de réalignement.

Le signe majeur est la perte de mouvement et la douleur de l’épineuse.

Dans une FRS gauche, l’épineuse est déviée à droite. La tension ligamentaire est importante. On parle du signe de la baïonnette.

Dans une ERS gauche, l’épineuse est déviée vers la droite mais comme on a une translation gauche, elle a tendance à se réaligner. La tension ligamentaire est moins importante.

 

 

2) Description :

a) Test à court levier :

Position du patient : il est assis en bord de table.

Position du thérapeute : il est debout derrière le patient.

Position de la main controlatérale : le pouce est à la face controlatérale de l’épineuse sous-jacente.

Position de la main homolatérale : le pouce se place à la face homolatérale de l’épineuse à tester.

Test : le thérapeute fixe la vertèbre sous-jacente et translate la vertèbre à tester.

 

b) Test à long levier :

Position du patient : il est assis en bord de table.

Position du thérapeute : il est debout derrière le patient.

Position du bras céphalique : soit il saisit la face antérieure des épaules, soit il se pose à la face postérieure des épaules, soit il saisit les coudes fléchis du patient.

Position de la main caudale : elle forme une pince en écrou papillon, avec le pouce à la face homolatérale de l’épineuse à tester et la 2° phalange de l’index à la face controlatérale de l’épineuse sous-jacente.

Test : le thérapeute fixe la vertèbre sous-jacente et translate la vertèbre à tester grâce au levier supérieur.

 

c) Diagnostic :

Pour savoir si une translation est concave ou convexe, on se sert :

– de la baïonnette ;

– de la douleur ;

– de la rotation positionnelle des transverses : si la rotation et la translation sont différentes, c’est une tripode convexe. Si la rotation et la translation sont les mêmes, c’est une tripode concave.

 

V) Corrections :

1) Technique musculaires :

a) Translation convexe :

On prend comme exemple une translation convexe droite, donc une FRS gauche.

Position du patient : il est assis.

Position du thérapeute : il est debout derrière le patient du côté de la translation (droite).

Position de la main céphalique (droite) : elle saisit la tête et la nuque du patient.

Position de la main caudale (gauche) : c’est la main vertébrale. Il existe 2 positions :

– soit le pouce est à la face latérale de l’épineuse et l’index à la face controlatérale (gauche) sous-jacente donc elle est en écrou-papillon ;

– soit l’éminence thénar à la face homolatérale (droite) de l’épineuse à traiter.

Recherche BM : on cherche à ouvrir la facette en focalisant l’étage en cherchant un point de balance en flexion ce qui permet de détranslater. On détranslate à l’aide d’une inclinaison homolatérale (droite) et on pousse vers le côté controlatéral (gauche). On crée un point fixe au niveau de l’épineuse. On emmène une rotation homolatérale (droite) puis une extension.

Action : on demande au patient d’aller regarder son genou controlatéral (gauche) donc d’aller dans la dysfonction (FRS gauche). Ce sont des contractions de faible intensité. On peut travailler sur une inspiration.

 

b) Translation concave :

On prend comme exemple une translation concave droite, donc une ERS droite.

Position du patient : il est assis.

Position du thérapeute : il est debout derrière le patient du côté de la translation (droite).

Position de la main céphalique (droite) : elle saisit la tête et la nuque du patient.

Position de la main caudale (gauche) : c’est la main vertébrale. Il existe 2 positions :

– soit le pouce est à la face latérale de l’épineuse et l’index à la face controlatérale (gauche) sous-jacente donc elle est en écrou-papillon ;

– soit l’éminence thénar à la face homolatérale (droite) de l’épineuse à traiter.

Recherche BM : on cherche le niveau vers la flexion pour ouvrir la facette en arrière. Puis on fait une inclinaison homolatérale (droite) pour détranslater. Puis on fait une rotation controlatérale (gauche).

Action : on demande au patient d’aller vers la dysfonction (ERS droite) contrariée, donc il doit aller regarder en haut et du côté homolatéral (droite). On travaille sur une expiration.

 

2) Techniques articulaires :

a) Translation convexe :

On prend comme exemple une translation convexe droite.

Position du patient : il est en décubitus, près de bord de table avec les bras croisés.

Position du thérapeute : il est debout du côté opposé à la translation (gauche).

Position de la main céphalique : l’avant-bras maintient la tête et la nuque du patient pour l’enrouler. La main vient se poser sur l’épaule controlatérale (droite).

Position de la main caudale : l’éminence thénar se place à la face homolatérale (droite) de l’épineuse à traiter. La main est à plat.

Mise en tension : la vertèbre est incluse dans le levier supérieur. On cherche un point de balance en flexion/extension jusqu’à l’espace sous-jacent. On détranslate en amenant l’épineuse vers le thérapeute pendant qu’on abaisse l’épaule du côté de la translation (droite). Puis avec les coudes on fait une rotation homolatérale (droite) et une extension, donc on pousse dans l’épaule du côté de la translation (droite).

Trust : on fait le trust en fin d’expiration en augmentant tous les paramètres en direction de l’épaule opposée.

 

b) Translation concave :

On prend comme exemple une translation concave droite.

Position du patient : il est en décubitus, près de bord de table, avec les bras croisés. Le bras homolatéral est au-dessus du bras controlatéral.

Position du thérapeute : il est debout du côté opposé à la translation (gauche).

Position de la main céphalique : l’avant-bras maintient la tête et la nuque du patient pour l’enrouler. La main vient se poser sur l’épaule controlatérale (droite).

Position de la main caudale : l’éminence thénar se place à la face homolatérale (droite) de l’épineuse à traiter. La main est à plat.

Mise en tension : la vertèbre est incluse dans le levier supérieur. On cherche un point de balance en flexion/extension jusqu’à l’espace sous-jacent. On fait une inclinaison homolatérale (droite) pour amener en translation controlatérale (gauche). On abaisse l’épaule homolatérale (droite). Puis le thérapeute bascule pour dépasser la ligne médiane en faisant une rotation homolatérale (droite) du tronc du patient ce qui permet de saisir le corps de la vertèbre. Ensuite on fait une rotation controlatérale (gauche) du tronc du patient pour emmener le corps de la vertèbre.

Trust : on fait le trust en fin d’expiration.