Corrections Articulaires du pied
I) Articulation tibio-tarsienne :
1) Correction d’un talus antérieur ou d’un tibia postérieur :
a) …
Corrections Articulaires du pied
I) Articulation tibio-tarsienne :
1) Correction d’un talus antérieur ou d’un tibia postérieur :
a) Première technique :
Position du patient : il est en décubitus avec les pieds en dehors de la table.
Position du thérapeute : il est debout du côté de la cheville à corriger avec l’appendice xiphoïde à l’aplomb de l’articulation.
Position de la main céphalique : elle bloque fermement l’extrémité inférieure du tibia et de la fibula sur la table.
Position de la main caudale : elle contacte le col du talus par sa 1° commissure avec les bras tendus.
Mise en tension : on pousse vers le postérieur avec le bras caudal.
Thrust : il se fait par la main caudale pendant que la main céphalique maintient le tibia.
b) Deuxième technique :
Position du patient : il est en décubitus avec les pieds en dehors de la table.
Position du thérapeute : il est assis ou accroupi en bout de table, face au pied à traiter.
Position de la main interne : elle saisit par son bord ulnaire le col du talus.
Position de la main externe : elle saisit l’arrière du calcanéum.
Mise en tension : on fait un bloc entre le calcanéum et le talus. La mise en tension se fait dans 2 paramètres correcteurs : une flexion dorsale de l’ensemble du pied ce qui postériorise le talus entre la fibula et le tibia, et une décoaptation dans l’axe.
Thrust : il se fait en arrière et en bas (en forme de ½ lune).
c) Troisième technique :
Position du patient : il est en décubitus avec la jambe à traiter en triple flexion, le pied reposant sur son pied opposé.
Position du thérapeute : il est debout en bout de table.
Position de la main externe : le pisiforme est sur le col du talus.
Position de la main interne : le pisiforme renforce la main externe.
Mise en tension : elle se fait vers l’arrière et le dedans.
Thrust : il se fait vers l’arrière et le dedans.
2) Correction d’un talus postérieur ou d’un tibia antérieur :
a) Première technique :
Position du patient : il est en décubitus avec les pieds sur la table.
Position du thérapeute : il est debout du côté du pied à tester.
Position de la main céphalique : elle empaume l’extrémité inférieure de la face antérieure du tibia.
Position de la main caudale : elle empaume et crochète l’arrière du couple calcanéum/talus (cale pour empêcher le talus de reculer).
Mise en tension : elle se fait avec la main céphalique postérieurement afin de reculer le tibia pour relativement antérioriser le talus.
b) Deuxième technique :
Position du thérapeute : il est assis ou accroupi en bout de table, face au pied à traiter.
Position de la main interne : elle saisit par son bord ulnaire le col du talus.
Position de la main externe : elle saisit l’arrière du calcanéum.
Mise en tension : on fait un bloc entre le calcanéum et le talus. La mise en tension se fait dans 2 paramètres correcteurs : une flexion plantaire de l’ensemble du pied ce qui antériorise le talus entre la fibula et le tibia, et une décoaptation dans l’axe.
Thrust : il se fait dans l’axe jambier.
c) Troisième technique :
Position du patient : il est en décubitus avec la jambe à traiter en triple flexion, le pied reposant sur son pied opposé.
Position du thérapeute : il est debout en bout de table.
Position de la main interne : elle prend appui sur l’extrémité inférieure du tibia
Position de la main externe : elle prend appui sur l’extrémité inférieure du tibia pour renforcer la main interne.
Mise en tension : elle se fait perpendiculairement à l’axe transmalléolaire afin de reculer le tibia pour relativement antérioriser le talus.
II) Articulation sous-talienne :
1) Correction d’un talus antéro-interne :
a) Première technique :
Position du patient : il est en décubitus avec les pieds sur la table.
Position du thérapeute : il est debout ou assis, face au pied à traiter.
Position de la main externe : elle empaume l’arrière du calcanéum.
Position de la main interne : elle contacte le col du talus par le rebord ulnaire du IV° doigt.
Mise en tension : le thérapeute exerce une légère décoaptation de la sous-talienne en tractant dans l’axe jambier le calcanéum. La mise en tension se fait en arrière et en dehors.
Remarques : une fois la mise en tension effectuée, il est possible de percuter légèrement la table avec l’arrière du calcanéum en guise de thrust.
b) Deuxième technique :
Position du patient : il est en procubitus avec le pied à traiter en dehors de la table avec le col du talus reposant sur le bord de table. Attention, c’est une zone sensible donc on peut mettre un petit coussin entre le pied et la table.
Position du thérapeute : il est debout du côté du pied à traiter.
Position de la main céphalique : elle fixe le tibia, la fibula et le talus sur la table.
Position de la main caudale : par la 1° commissure, elle contacte l’arrière du calcanéum avec le bras tendu.
Mise en tension : elle se fait en poussant en avant le calcanéum (vers le sol).
c) Troisième technique :
Position du patient : il est en procubitus avec le genou de la jambe à traiter fléchie à 90°.
Position du thérapeute : il est debout du côté à tester.
Position de la main céphalique : par la 1° commissure elle saisit l’arrière du calcanéum.
Position de la main caudale : par sa 1° commissure elle saisit le col du talus de sorte que les 2 avant-bras du thérapeute sont en opposition et parallèle à la table.
Mise en tension : elle se fait en poussant le talus vers l’arrière et le calcanéum vers l’avant.
2) Correction d’un talus postéro-externe :
a) Première technique :
Position du patient : il est en décubitus avec les pieds sur la table.
Position du thérapeute : il est debout ou assis, face au pied à traiter.
Position de la main externe : elle empaume l’arrière du calcanéum.
Position de la main interne : elle contacte le col du talus par le rebord ulnaire du IV° doigt.
Mise en tension : elle se fait en tractant le talus en avant et en dedans.
Remarque : on peut thruster en couple, c’est-à-dire les 2 mains en même temps.
b) Deuxième technique :
Position du patient : il est en décubitus avec les pieds en dehors de la table.
Position du thérapeute : il est debout du côté du pied à tester.
Position de la main céphalique : elle fixe le tibia, la fibula, le talus sur la table. Le rebord de la table empêche le talus de reculer.
Position de la main caudale : elle contacte avec le talon l’avant du calcanéum. Les doigts de cette main s’étale harmonieusement de chaque côté du calcanéum ce qui permettra de tracter en décoaptation le calcanéum.
Mise en tension : elle se fait vers l’arrière du pied.
Thrust : il se fait dans le prolongement du pied, c’est-à-dire vers l’arrière et le haut.
c) Troisième technique :
Position du patient : il est en procubitus avec le genou de la jambe à traiter fléchie à 90°.
Position du thérapeute : il est debout du côté à tester.
Position de la main céphalique : par la 1° commissure elle saisit l’arrière du calcanéum.
Position de la main caudale : par sa 1° commissure elle saisit le col du talus de sorte que les 2 avant-bras du thérapeute sont en opposition et parallèle à la table.
Mise en tension : elle se fait en écartant les bras.
Remarque : la main céphalique peut se placer à l’arrière du talus pour l’empêcher de reculer. La main caudale par son talon va contacter la face antérieure du calcanéum. La mise en tension se fera en poussant le calcanéum en arrière.
III) Articulation talo-naviculaire :
1) Correction d’un naviculaire haut :
Un naviculaire haut correspond à un corps haut, un bord externe haut et en rotation interne, un tubercule bas.
a) Première technique :
Position du patient : il est en décubitus.
Position du thérapeute : il est assis ou accroupi, face au pied à traiter.
Position de la main interne : par son majeur, elle contacte la face supérieure du naviculaire.
Position de la main externe : le majeur vient en renfort par-dessus. Les autres doigts se croisent et se reposent sur la face dorsale du pied. Les pouces des 2 mains viennent en contre-appui à la face plantaire de M1 et M2.
Mise en tension : elle se fait par une inclinaison ulnaire des 2 poignets ce qui induira une flexion dorsale du pied et une descente du corps du naviculaire. De plus, on fait une traction dans l’axe jambier.
Thrust : il se fait dans l’exagération de la flexion dorsale et de l’inclinaison ulnaire des poignets.
b) Deuxième technique :
Position du patient : il est décubitus avec la jambe en triple flexion.
Position du praticien : il est debout du côté du pied à tester avec les avant-bras horizontaux et en opposition.
Position de la main externe : elle fixe le talus en flexion dorsale dans la mortaise tibio-fibulaire.
Position de la main interne : elle contacte par son pisiforme le bord inférieur du tubercule.
Mise en tension : elle se fait avec la main interne en remontant le tubercule parallèlement à la surface articulaire talo-naviculaire.
2) Correction d’un naviculaire bas :
Un naviculaire bas correspond à un corps bas, un bord externe bas et en rotation externe, un tubercule haut.
a) Première technique :
Position du patient : il est en procubitus avec la jambe homo-latérale en dehors de la table.
Position du thérapeute : il est debout du côté à traiter.
Position des mains : elles contactent avec les pouces la face inférieure du naviculaire. Les autres doigts s’étalent à la face dorsale du pied en prenant garde de ne pas se retrouver plus haut que le naviculaire.
Mise en tension : le thérapeute imprime une flexion dorsale de la cheville, ainsi la jambe se trouve en triple flexion dans le vide. La mise en tension se fait en appuyant avec les pouces pour remonter le corps du naviculaire. On rajoute un paramètre d’ouverture de l’interligne articulaire talo-naviculaire en faisant une abduction.
Thrust : il se fait par une technique de snapp ou de coup de fouet, c’est-à-dire que les 2 mains du thérapeute vont «balancer» le pied du patient dans son axe jambier. Il arrêtera le test brusquement uniquement par l’intermédiaire de ses doigts à la face dorsale.
Remarques : la flexion dorsale de la cheville n’est évidemment pas correctrice mais sert surtout à protéger les ligaments latéraux de la cheville.
b) Deuxième technique :
Position du patient : il est décubitus avec la jambe en triple flexion.
Position du praticien : il est debout du côté du pied à tester avec les avant-bras horizontaux et en opposition.
Position de la main interne : elle fixe le talus en flexion dorsale dans la mortaise tibio-fibulaire.
Position de la main externe : elle contacte par son pisiforme le bord supérieur du tubercule.
Mise en tension : elle se fait avec la main externe en descendant le tubercule parallèlement à la surface articulaire talo-naviculaire.
c) Troisième technique :
Position du patient : il est en procubitus avec le genou fléchi à 90°.
Position du thérapeute : il est debout du côté du pied à traiter, avec le pied bien caler contre son sternum.
Position de la main céphalique : elle est en prise fourchette, le pouce contactant la face inférieure du naviculaire.
Position de la main caudale : elle est en prise guitare sur le reste de l’avant-pied.
Mise en tension : elle se fait en appuyant sur la face inférieure du naviculaire pour le remonter et en imprimant une inversion de l’avant-pied avec la main caudale. L’inversion est un paramètre correcteur car les os de la voûte remonte.
Thrust : on fait une exagération des paramètres correcteurs.
Remarques : il existe une variante. Il est possible dans la même position de thruster le naviculaire sans inversion mais uniquement en ouvrant l’interligne en faisant une abduction de l’avant-pied.
IV) Articulation calcanéo-cuboïdienne :
1) Correction d’un cuboïde haut :
Un cuboïde haut correspond à un cuboïde en rotation externe avec un bord interne haut.
a) Première technique :
Position du patient : il est en décubitus.
Position du thérapeute : il est assis ou accroupi, face au pied à traiter.
Position de la main interne : par son majeur, elle contacte la face supérieure du cuboïde.
Position de la main externe : le majeur vient en renfort par-dessus. Les autres doigts se croisent et se reposent sur la face dorsale du pied. Les pouces des 2 mains viennent en contre appui à la face plantaire de M3, M4 ou M5.
Mise en tension : elle se fait par une inclinaison ulnaire des 2 poignets ce qui induira une flexion dorsale du pied et une descente du corps du cuboïde. De plus, on fait une traction dans l’axe jambier.
Thrust : il se fait dans l’exagération de la flexion dorsale et de l’inclinaison ulnaire des poignets.
Remarques : cette technique est difficile à mettre en pace car le contact par le majeur sur la face supérieure du cuboïde est difficile.
b) Deuxième technique :
Position du patient : il est en décubitus avec les 2 jambes fléchies.
Position du thérapeute : il est debout du côté du pied à traiter en tournant le dos à son patient.
Position de la main interne : son pisiforme descend le long de la crête tibiale et se repose sur la face supérieure du cuboïde. Il faut faire attention car c’est une zone sensible avec passage musculo-tendineux.
Position de la main externe : elle vient en renfort de la main interne.
Mise en tension : elle se fait vers le bas.
Thrust : elle se fait en exagérant les paramètres de mise en tension.
c) Troisième position :
Position du patient : il est en décubitus avec les pieds sur la table.
Position du praticien : il est debout du côté opposé du pied à tester.
Position de la main céphalique : par sa 1° commissure, il empile et fixe sur la table le talus et le calcanéum.
Position de la main caudale : elle saisit entre pouce et index le cuboïde et empaume le 4° et 5° métatarsien. Le praticien solidarise le tout dans cette main.
Mise en tension : avant de la faire on met une décoaptation avec la main caudale puis on fait une mise en tension vers le bas.
Thrust : il se fait par le pouce de la main caudale vers le bas.
2) Correction d’un cuboïde bas :
a) Première technique :
Position du patient : il est en procubitus avec la jambe homolatérale en dehors de la table.
Position du thérapeute : il est debout du côté à traiter.
Position des mains : elles contactent avec les pouces la face inférieure du cuboïde, près du bord interne. Les autres doigts s’étalent à la face dorsale du pied en prenant garde de ne pas se retrouver plus haut que le cuboïde.
Mise en tension : le thérapeute imprime une flexion dorsale de la cheville, ainsi la jambe se trouve en triple flexion dans le vide. La mise en tension se fait en appuyant avec les pouces pour remonter le corps du naviculaire. On rajoute un paramètre d’ouverture de l’interligne articulaire calcanéo-cuboïdienne en faisant une adduction.
Thrust : il se fait par une technique de snapp ou de coup de fouet, c’est-à-dire que les 2 mains du thérapeute vont «balancer» le pied du patient dans son axe jambier. Il arrêtera le test brusquement uniquement par l’intermédiaire de ses doigts à la face dorsale.
Remarques : la flexion dorsale de la cheville n’est évidemment pas correctrice mais sert surtout à protéger les ligaments latéraux de la cheville.
c) Troisième position :
Position du patient : il est en décubitus avec les pieds sur la table.
Position du praticien : il est debout du côté opposé du pied à tester.
Position de la main céphalique : par sa 1° commissure, il empile et fixe sur la table le talus et le calcanéum.
Position de la main caudale : elle saisit entre pouce et index le cuboïde et empaume le 4° et 5° métatarsien. Le praticien solidarise le tout dans cette main.
Mise en tension : avant de la faire on met une décoaptation avec la main caudale puis on fait une mise en tension vers le haut.
Thrust : il se fait par la 1° phalange de M2 de la main caudale vers le haut.
V) Articulation cunéo-naviculaire :
1) Correction d’un cunéiforme haut :
Position du patient : il est en décubitus.
Position du thérapeute : il est assis ou accroupi, face au pied à traiter.
Position de la main interne : par son majeur, elle contacte la face supérieure du cunéiforme à traiter.
Position de la main externe : le majeur vient en renfort par-dessus. Les autres doigts se croisent et se reposent sur la face dorsale du pied. Les pouces des 2 mains viennent en contre-appui à la face plantaire de M1, M2 ou M3 selon le cunéiforme à traiter.
Mise en tension : elle se fait par une inclinaison ulnaire des 2 poignets ce qui induira une flexion dorsale du pied et une descente du cunéiforme. De plus, on fait une traction dans l’axe jambier.
Thrust : il se fait dans l’exagération de la flexion dorsale et de l’inclinaison ulnaire des poignets.
2) Correction d’un cunéiforme bas :
Position du patient : il est en procubitus avec la jambe homolatérale en dehors de la table.
Position du thérapeute : il est debout du côté à traiter.
Position des mains : elles contactent avec les pouces la face inférieure du cunéiforme. Les autres doigts s’étalent à la face dorsale du pied en prenant garde de ne pas se retrouver plus haut que le cunéiforme.
Mise en tension : le thérapeute imprime une flexion dorsale de la cheville, ainsi la jambe se trouve en triple flexion dans le vide. La mise en tension se fait en appuyant avec les pouces pour remonter le corps du naviculaire. On rajoute un paramètre d’ouverture de l’interligne articulaire en faisant une marquée abduction pour le 1° cunéiforme, une abduction légère pour le 2° cunéiforme et pour le 3° cunéiforme on reste dans l’axe du pied.
Thrust : il se fait par une technique de snapp ou de coup de fouet, c’est-à-dire que les 2 mains du thérapeute vont «balancer» le pied du patient dans son axe jambier. Il arrêtera le test brusquement uniquement par l’intermédiaire de ses doigts à la face dorsale.
VI) Articulation tarso-métatarsienne :
1) Correction d’une basse de M1 haute :
Position du patient : il est en décubitus.
Position du thérapeute : il est assis ou accroupi, face au pied à traiter.
Position de la main interne : par son majeur, elle contacte la face supérieure de la base de M1.
Position de la main externe : le majeur vient en renfort par-dessus. Les autres doigts se croisent et se reposent sur la face dorsale du pied. Les pouces des 2 mains viennent en contre appui à la face plantaire de M1.
Mise en tension : elle se fait par une inclinaison ulnaire des 2 poignets ce qui induira une flexion dorsale du pied et une descente de la base de M1. De plus, on fait une traction dans l’axe jambier.
2) Correction d’une basse de M1 et des basses des autres métatarses basses :
Position du patient : il est en décubitus avec les pieds sur la table.
Position du praticien : il est debout du côté du pied à tester pour M1, M2 et M3 et du côté opposé au pied à tester pour M4 et M5.
Position de la main céphalique : elle fixe les cunéiformes ou le cuboïde.
Position de la main caudale : elle saisit la base du métatarse à corriger.
Mise en tension : on fait une décoapatation de l’interligne articulaire, puis on met une mise en tension en haut.
2) Correction des basses des autres métatarses hautes :
Position du patient : il est en décubitus avec les pieds sur la table.
Position du praticien : il est debout du côté du pied à tester pour M2 et M3 et du côté opposé au pied à tester pour M4 et M5.
Position de la main céphalique : elle fixe les cunéiformes ou le cuboïde.
Position de la main caudale : elle saisit la base du métatarse à corriger.
Mise en tension : on fait une décoaptation de l’interligne articulaire, puis on met une mise en tension en bas.
VII) Articulations métatarso-phalangiennes et inter-phalangiennes :
Position du patient : il est en décubitus avec les pieds sur la table.
Position du praticien : il est face au pied à tester.
Position de la main interne : elle fixe le métatarse ou la phalange proximale.
Position de la main externe : elle saisit, entre pouce et index, la phalange sous-jacente.
Mise en tension : elle se fait dans le paramètre correcteur.
Thrust : il se fait en décoaptation dans l’axe.