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La tenosynovite de De Quevrain par votre cabinet d'ostéopathe Paris 2

By 4 décembre 2015octobre 11th, 2023No Comments

Tenosynovite de de Quervain

Ostéopathe Paris vous explique la Ténosynovite de DE Quervain

I) Introduction :

De diagnostic en règle aisé, cette ténosynovite n’est pas toujours aussi facile à traiter, car elle est parfois rebelle aux traitements médicaux préconisés de première intention. Le cabinet d’ostéopathe Paris vous en dit un peu plus.

II) Anatomo-pathologie 

Cette affection correspond à une synovite sténosante des tendons du long abducteur et du court extenseur du pouce au niveau du 1° canal ostéofibreux du carpe, en regard de la styloïde radiale.

Elle est provoquée par des prises d’une marche associées à des mouvements d’inclinaisons ulnaires et radiales du poignet (tennis, aviron, serveur, jeune maman).

III) Signes cliniques :

On a une douleur du bord externe du poignet, irradiant souvent à la face externe du pouce.

Elle survient lors de la pratique sportive pour apparaître secondairement lors des mouvements du pouce et du poignet dans des gestes de la vie courante.

A l’examen, on retrouve 3 signes positifs :

– une tuméfaction allongée fusiforme en regard de la styloïde radiale ;

– une douleur exquise à la pression de cette tuméfaction ;

– un test de Finkelstein positif, c’est-à-dire que la douleur est reproduite quand le poignet est porté en inclinaison ulnaire, les doigts longs étant fléchis sur le pouce, lui-même placé en opposition à la base du 5° doigt.

IV) Diagnostics différentiels :

Ce sont :

– une styloïdite radiale par traction répétée du long supinateur ;

– une fracture engrenée de la styloïde radiale ;

– une fracture du scaphoïde ;

– une entorse du poignet.

VI) Traitement :

Comme pour toutes les tendinopathies, les traitements sont mis en œuvre successivement en fonction de la persistance ou non de la symptomatologie. Ces traitements sont :

– l’arrêt du sport causal de toute activité sollicitant ces tendons (3 semaines minimums) ;

– un traitement médical, c’est-à-dire AINS par voie général et percutanée pendant une semaine.

En cas d’échec, on fait des infiltrations de corticoïdes tangentiellement à la peau, sans dépasser 3 infiltrations à une semaine d’intervalle. Il faut se méfier à ce niveau du risque de nécrose cutanée.

En cas d’échec, on fait un traitement Ostéopathe paris kinésithérapique axé surtout sur la physiothérapie, les ultrasons la diélectrolyse anti-inflammatoire.

En cas d’échec, on fait une confection d’une orthèse de repos amovible à garder pendant 4 semaines.

En cas d’échec de toutes ces mesures, on fait une exceptionnelle chirurgie avec résection de la gaine tendineuse sténosée.