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Le Whiplash en Ostéopathie par votre cabinet d'ostéopathe Paris

By 3 décembre 2015No Comments

WHIPLASH DEFINITION
C’est une expérience traumatique de courte durée produisant un mouvement articulaire excessif dans 2 directions opposées …

 

 

DEFINITION

C’est une expérience traumatique de courte durée produisant un mouvement articulaire excessif dans 2 directions opposées au-delà des limites anatomiques et physiologiques, causées par un changement soudain d’inertie, et dont les forces vectrices affectent les systèmes intégraux du corps, le corps n’étant pas préparé à l’évènement.

Un whiplash injury est un terme médico-légal qui désigne les conséquences du traumatisme.

 

 

ETIOLOGIES

–       lors d’un accident de voiture avec un impact postérieur ou latéral car on ne voit rien.

–       lors de traumatismes par accélération et décélération.

–       lors de chocs dans le dos.

–       lors d’une descente d’une marche sans anticipation de la distance donc le corps est surpris.

–       lors d’une perte d’équilibre.

–       lors de choc émotionnel sur un terrain prédisposé.

–       lors d’un trou d’air en avion.

 

MECANISMES

La zone occipito-cervicale va réagir le plus, car elle est très mobile, de plus, la tête est volumineuse et lourde par rapport aux cervicales, ce qui augmente les contraintes.

Avec la ceinture de sécurité, les points d’appui représentent 4 à 10 kg/cm2 sur le passager. La partie du corps non accrochée poursuit le mouvement alors que la partie accrochée reste sur place.

Aucune cellule n’est épargnée par le whiplash. Par contre, la réaction de chaque cellule va être différente. Certaines vont être lésées et d’autre pas.

 

  • Ø  AVP par choc antérieur :

1er temps : le patient voit arriver l’impact : triple extension des membres.

2° temps : la voiture est arrêter mais la voiture bouge, triple flexion brutale sur des muscles contractés en extension (donne des micro-lésions anatomiques).

3° temps : déflexion thoracique, le patient s’enroule autour de la ceinture.

4° temps : retour en arrière, peut poser problème si il n’y a pas d’appui tête.

 

Peut donner :

–       Lésions intra-osseuses au endroit où la ceinture vient prendre appui.

–       Lésions ostéo-articulaires (colonne : torsion de la charnière dorsolombaire, lésions musculaires et ligamentaires cervicales, clavicule, côtes…).

–       Problèmes cœur, poumons.

–       Sidération du diaphragme.

–       DF iliaque.

–       Tassements vertébraux chez les patients ostéoporotiques.

–       Laryngites (tension LVC).

–       Etirements des systèmes suspenseurs (mésos entraîne retentissement sur fonction digestive, urinaire, rénaux…).

–       Problème C0-C1 (C0 part en postérieur).

–       Problème cranio-sacré :

On a un étirement global de tout le rachis puis une réinsertion du sacrum entre les iliaques très rarement dans son axe.

 

 

Sur le plan mécanique,

  • o   Le sacrum est postérieur  et sur un plan MRP, il est en flexion.
  • o   L’occiput est postérieur et en extension (pour le MRP).

Donc les 2 sont en dysfonction mécanique importante avec une opposition crânio-sacrée. Donc il y a une tension dure-mérienne importante et une tension ligamentaire et musculaire.

Cet asynchronisme doit se régler dans la ou les séances.

 

 

  • Ø  AVP par choc postérieur :

Le patient ne voit pas venir l’accident donc pas de réaction de défense.

Au moment du choc tout par en lordose, la tête par en arrière et le sacrum en avant. On aura une impaction importante des articulaires postérieures entraînant de grosses douleurs vertébrales.

La colonne cervicale est la plus touchée avec une hyperlordose entraînant une entorse cervicale avec des lésions ligamentaires.

Moins de dégâts viscéraux.

C0 part en avant entre les temporaux : grosse tension des MTR, la base du crâne est complètement fermée, entraîne grosse perturbations sur le système neuro-végétatif.

Au niveau cranio-sacré, C0 est en état de flexion, le sacrum est en état d’extension on a donc un asynchronisme.

 

  • Ø  AVP par choc latéral :

Le corps n’est pas fait pour la latéralité, c’est donc très perturbant on aura un gros déséquilibre.

On a soit un choc latéral pur, soit une combinaison du choc antérieur et postérieur.

 

CLASSIFICATION

–       Le whiplash bénin est un patient qui a très peu de signes immédiats et quelques courbatures le lendemain. L’onde de choc n’est pas passée dans la profondeur.

 

–       Le whiplash sévère est un patient qui a tous les signes précédents avec des douleurs rachidiennes importantes dans les heures et les jours qui suivent, des réactions émotionnelles, auditifs, visuels, des douleurs de la boite crânienne qui signe des tensions dure-mèriennes avec des problèmes sur la concentration et l’apprentissage.

 

CLINIQUE

–       Dyspnée post-traumatique.

–       Malaise.

–       Vertiges.

–       Episode confusionnel.

–       Amnésie de l’accident permanente ou transitoire.

–       Douleurs rachidiennes importantes.

–       Réactions émotionnelle, auditives, visuelles.

–       Céphalées.

 

SIGNES FONCTIONNELS

–       Evaluer l’état antérieur du patient (perte de connaissance).

–       Noter tout ce qui est apparu après le trauma même si le patient ne s’en plaint pas.

–       Prise de TA, si chute de TA, envoyé le patient au urgences.

–       Prise des pouls y compris le pouls aortique.

–       Chercher d’éventuelles fractures de côtes ou de vertèbres (odontoïde +++).

–       Si il y a eut perte de connaissance, faire un examen neurologique complet (nerfs crâniens).

ABORD OSTEOPATHIQUE

Examen postural car whiplash peut entraîner une désinformation proprioceptive :

  • o   Chercher à savoir si c’est un type antérieur ou postérieur.
  • o   Dans le plan frontal, recherche des lignes de Barré.

 

La ligne de Barré est une ligne de conduite où on place le patient debout avec les pieds rapprochés, c’est-à-dire avec contact des talons ou des condyles. Les adaptations seront plus marquées dans cette position.

Le thérapeute est face au patient. On commence par regarder le patient de face. On regarde les contractures des muscles paravertébraux et des trapèzes.

Les points de référence sont le point intermalléolaire, l’épineuse de S1 et l’épineuse de D1.

–       Quant tout est aligné, on a une adaptation parfaite donc tout est équilibré.

–       Quand c’est pathologique mais qu’il n’y a pas de traumatisme, on a 3 possibilités :

  • o   Alignement de S1 et du point intermalléolaire mais désalignement de D1 d’un côté : on a une tension entre le diaphragme et D1 à chercher.
  • o   Alignement de D1 et du point intermalléolaire et désalignement de S: on a une tension entre le diaphragme et les pieds.
  • o   S1 décalé d’un côté et D1 de l’autre par rapport à la ligne intermalléolaire : c’est un essai d’adaptation.

–       Quand il y a un whiplash, S1 et D1 sont décalées du même côté par rapport à la ligne intermalléolaire donc le patient n’arrive pas à se rééquilibrer. Souvent, il y a des spasmes importants de l’autre côté.

 

On regarde ces repères avant et après le traitement.

 

–       Crânien =

  • o   Base du crâne.
  • o   Voûte si choc sur la tête.
  • o   Relation occiput-temporal.
  • o   Cranio-sacré.

 

–       Viscéral =

  • o   Risque de ptose des organes.
  • o   LVC.
  • o   Diaphragme.
  • o   Dôme pleural.

 

–       Musculo-squellettique =

  • o   Rechercher les DF type tripodes.
  • o   C0-C1-C2 +++
  • o   Bassin +++
  • o   OST.
  • o   K (rechercher lésions au niveau de la ceinture de sécurité).